Bonsoir
On nous demande parfois comment se passe le renouvellement des voies.
La première étape est la journée de démontage (parfois un peu plus qu'une journée)
Premier atelier, le démontage à proprement parler
Les plus matinaux sont arrivés vers 7h10.
Et au fur et à mesure de la journée, on se relaie
- encordé,
- sur l'échelle (mais assuré quand-même !)
- ou à hauteur "d'homme", de femme et d'enfants aussi ;)
pour enlever une à une les prises du mur.
Pour les travailleurs encordés, il faut s'équiper en conséquence
- Baudrier de cordiste,
- au moins une visseuse à choc (mais une classique en plus pour les vis à bois, c'est bien aussi),
- un rig (dispositif d'auto-assurage sur corde fixe, ha oui, y'a un nœud de neuf au relais !),
- stop-chute de secours sur corde statique,
- longes,
- poignée,
- sellette (en option, mais super pour le confort),
- setterbag sur sa corde avec son grigri,
- etc...
Deuxième atelier, le nettoyage.
Pierre et César nous concoctent une installation du tonnerre : un karsher fixé à un tréteau, lui-même accroché sur une table
À l'utilisation ça donne ça : dans le vestiaire femme...
Et chez les hommes
Un troisième karsher est mis en place, plus classiquement, pour les modules et les très grandes prises posées au sol.
Là encore, les opérateurs se relaient tout au long de la journée.
Et à la fin, il faut nettoyer !
En faisant comme on peut avec les contre-pentes
Note pour plus tard, acheter une raclette.
Troisième atelier, le tri des prises
Par couleur évidement, et si possible par série, c'est plus joli une voie quand les prises sont assorties ;).
Quatrième atelier, le tri des vis :
OK, on n'a pris que 3 photos des ateliers de tris parce que :
- on préfère éviter de diffuser des photos des enfants quand ça n'est pas utile
- on a tous trié des trucs au moins une fois dans sa vie, on connait donc
Mais ces 2 ateliers sont tous aussi importants que les autres. Quand il s'agit ensuite d'ouvrir 50 voies en 5 jours, chaque minute compte.
Et chercher la vis dont on a besoin, dans une boite de 500 de 8 tailles différentes, ou une prise de pied vert bouteille de la série qui fait mal aux doigts, dans 30 seaux de 100 prises serait une perte de temps telle que les délais ne seraient pas tenus.
Cinquième atelier, le transport des prises
Là encore, une seule photo, celle du charriot qui peut charger jusqu'à 3 bacs, (mais on peut aussi porter un bac à la main).
On a même trouvé un caddie qui trainait sur le parking, qui a servi pour déplacer les (lourds) modules.
C'est du travail à flux tendu, pour nettoyer les prises, il faut qu'elles viennent du mur jusqu'aux karshers. Mais si les prises propres ne partent pas au tri, on finit par ne plus avoir de place et donc le nettoyage s'arrête.
Comme dans la vraie vie, dès que les routiers lèvent le pied, c'est le bazar partout.
Et vers 15h30
Merci à tous les participants, du plus petit au plus grand.
Chacun a mis du cœur à l'ouvrage, et l'efficacité de chacun a permis de solder cette journée de démontage en moins de 9h.
Un second article illustrera l'ouverture des voies.
Il ne paraîtra qu'après la compétition du week-end prochain.
On ne va pas divulguer tout ou partie des voies avant quand même !